Les Minis du Genie 2023
Du 12 au 17 décembre 2023
Galerie du Génie, 126 Rue de Charonne, Paris 11°
vernissage le jeudi 14 décembre à partir de 18h
L'artiste sera présente le jour du vernissage, jeudi 14 de 17h à 20H et dimanche 17 décembre de 17h à 20H
OUVERTURE :
du mardi au dimanche de 14 à 20h
09 51 30 99 63
ACCÈS :
Métro Charonne, Voltaire
Bus 64
Etreintes 2023 : Photographies Noir et Blanc 30 x 30 cm à partir d’un montage numérique.
Ces montages de photos prises en atelier et de dessins
ont été inspirés par la nouvelle "Rendez-vous" de Corine Sylvia CONGIU
BUDAPEST HONGRIE ECHANGE: "Sept artistes français à Budapest Exposition Paris-Budapest : Le Génie rencontre la MAMÜ Society).Galerie Mamü, Damjanich u. 39, 1071 Hongrie
Acryliques sur toile et pigment bronze, 30 cm x 30 cm, décembre 2022
Galerie Alte Schieberkammer Vienne, Autriche, EXPOSITION du 27/09/22 au 2/10/22
« Comme une chute d'eau en se précipitant devient plus lente et plus aérienne (Nietzsche)» numéro 1, 21,2 cm x38 cm
150€
« Comme une chute d'eau en se précipitant devient plus lente et plus aérienne (Nietzsche)» numéro 5,
21,2 x38 cm
150€
6 Rue Bertin Poirée
75001 Paris
Métro Les Halles
01 40 26 36 34
Du mardi au samedi de 9h à 18h30 / Sauf jeudi 11H 20h
Série de dessins "22 v'là le Printemps", Guerre en Ukraine
Interprétation "Les petits papiers" de Gainsbourg, soirée de Finissage le 10 mars 2022
" Le thème des 3 coffrets"
Dans Le Marchand de Venise (Shakespeare), les prétendants doivent faire un choix entre trois coffrets : « La jeune et sage Portia est obligée, par la
volonté de son père, de ne prendre pour époux parmi ses prétendants que celui qui, de trois coffrets qu'on lui présente, saura choisir le bon. Les trois coffrets sont d'or, d'argent et de plomb ;
le bon est celui qui contient le portrait de la jeune fille. Deux des concurrents se sont déjà retirés sans succès, ils avaient choisi l'or et l'argent. Bassanio, le troisième, se décide pour le
plomb ; par-là, il obtient la fiancée qui, avant même l'épreuve du sort, avait éprouvé un penchant pour lui. »[1]
Dans cette généalogie de nos mythes que fait Freud dans «Le thème des trois coffrets (1913), le plomb est, des trois métaux précieux, le moins noble, après
l'or et l'argent (matériaux pérennes voire éternels, symboles d'incorruptibilité et d'immortalité) : celui qui choisit le plomb signe l'acceptation de son destin fatal, et par
cet acquiescement à ce qui doit être, se rend maître de son destin :
« Amor Fati » dirait Nietzsche.
Notre mythologie contemporaine a remplacé sur les podiums le symbole du Plomb[2] des mythes anciens par celui
du Bronze dans la hiérarchie des valeurs.
J’ai choisi donc de remplacer le Plomb par le Bronze pour évoquer la corruptibilité par le temps, le concept de
l’Éphémère : du pigment pur soufflé sur la peinture fraîche.
Nul autre pigment que le pigment blanc et que le pigment bronze n’a été utilisé pour les peintures de la série « Blanc et Pigment bronze »
D'un point de vue plastique, ce pigment réagit en s'oxydant différemment au contact de chaque matériau employé, encollage, enduit, liants divers, acrylique,
huile..., et selon leur temps de séchage. Créant chaque fois la surprise, et rendant impossible toute prévisibilité des tonalités que le Caprice du Temps lui incombera, il est le
matériau de prédilection pour une promenade livrée à l’impromptu, à l’improvisation.
Interprétation de "La Tétine" de Corine Sylvia Congiu, au Vernissage de l'exposition.
1) « L’arbre bleu », 2020, Technique mixte, 150 cm x 50 cm
2) et 3) « Mini bleue Novembre 2020 n°2», Acrylique sur toile, 30 cm x 30 cm
2021 "Créatures de mes nuits" Corine Sylvia Congiu, illustration pour le Festival Du Fantastique de Béziers
Exposition « La Commune de Paris »
Acryliques sur toiles carrées de 50cm, disposées au-dessus de montages photographiques réalisés à partir d’un dessin de Louise Michel au réalisme photographique, et de documents d’époque en lien avec cette personnalité (Le « chant international » qu’elle a elle-même écrit, le journal « Le cri du peuple » auquel elle a participé, son roman « La misère »…)
3 toiles de 30 cm x 30 cm
Du mardi 21 au dimanche 26 mai 2019
GENIE DU DESSIN
Atelier de Jean Chazy, 37 bis rue de Montreuil 75011 PARIS
Vernissage jeudi 23 mai 2019
Une exposition du Génie de la Bastille.
(cliquer pour en savoir plus)
Dessin de la série 2015, Encres sur papier, 32 cm x 45 cm
8 dessins de la collection TANGO 2013, Encres sur papier, 10,5cm x 15 cm
du 1 au 14 avril 2019
Où se LOVE la mémoire
Exposition dans le cadre du mois Off de la Photo
Atelier de Jean Chazy, 37 bis rue de Montreuil
8
photographes réunis sur le thème de la mémoire, passée, présente et future, avec le Génie de la Bastille.
Avec
Gérard Allaguillemette, Christiane Blanc, Corine Sylvia Congiu, Sophie Deprez, Jeanne Laurent, Pol Lujan, Daniel Nassoy, Noëlle-France
Pellecer.
Vernissage le jeudi
4 avril à 18h
CLIQUER SUR L'IMAGE
ZIPPOS VIETNAM , 1994,-Encadré-Cadre 81,75cm x 61,5 cm x 81,75cm, exemplaire 1/5, collection privée
zippo1-Awarding!I l’ll be the first of all but fighting ! I am the soldier going the rear.
zippo2-Fighter by day / lover by night / drunkard by choice/ army by mistake
zippo3-If my house was in Vietnam and my home in Hell I would sell my house and go home
zippo4-I can't live without you. I can't anymore but I can't die
zippo5-There's no gravity the world sucks
Où se LOVE la mémoire ? - Passée, présente, future.
Images d’une guerre, images de toutes les guerres, passées, présentes, futures.
Images d’amour aussi…
Les zipposétaient le seul objet personnel des combattants de la guerre du Vietnam. A la fois arme de guerre, puisque c’est avec eux qu’ils allumaient les paillottes Viêt-Cong pour y mettre le feu, à la fois objet sentimental où ils faisaient graver quelques mots qui les représentent :
Effigie. Où se LOVE la mémoire ?
Seul objet que l’on recueille sur le cadavre du soldat mort au combat, et que l’on remettra à sa femme ou sa fiancée, sa mère ou son père, mémoire d’un être aimé et qui nous aime, testamentaire.
zippo1-Awarding!I l’ll be the first of all but fighting ! I am the soldier going the rear.
zippo2-Fighter by day / lover by night / drunkard by choice/ army by mistake
zippo3-If my house was in Vietnam and my home in Hell I would sell my house and go home
zippo4-I can't live without you. I can't anymore but I can't die
zippo5-There's no gravity the world sucks
Ces photos ont été prises en 1993 alors que j’étais en préparation des œuvres pour "Ruines”, “performance pour deuxacteurs et un silence"
Cette pièce de théâtre, écrite en 1993 par Luc FRITSCH, a été créée en 1994 au Théâtre de l'Hôpital Ephémère.
Le sujet en était le « Post Traumatic Stress Disorder » et ses incidences dans une histoire d’amour (Le sous-titre est « L’après Vietnam dans la survie d’un couple »), et c’est donc à double titre que l’œuvre, créée dans son contexte, répond à « Où se LOVE la mémoire ».
Des zippos que m’a prêtés une collectionneuse ont été posés sur le pochoir -comprenant des noms de soldats tués au Vietnam qui sont sur le Memorial de Washington DC-, qui m’a servi dans certaines toiles conçues pour ce projet.
« If my house was in Vietnam and my home in Hell I would sell my house and go home » est la photo de tous les zippos de cette collecte, et chaque zippo trône, telle une tombe parmi les tombes du Cimetière National d’Arlington.
L’effigie est figure, représentation, symbole,et à cetitre mémoire d’amour.
Exposition BARZARTS 2018
Les artistes investissent les bistrots et les bars du quartier (Charonne-Voltaire-Alexandre Dumas), du 12 au 22 novembre 2018.
VERNISSAGE au Centre Mercœur, 4 rue Mercœur, 75011
Le mardi 13 novembre à 18h
Avec les artistes du Génie :
Corine Sylvia Congiu, au café Le Rouge Limé, 167 Boulevard Voltaire
Patrick Lipski, au bar ALF (A La Française), 50 rue Léon Frot
mercredi | 07:00–02:00 |
jeudi | 07:00–02:00 |
vendredi | 07:00–02:00 |
samedi | 07:00–02:00 |
dimanche | 08:00–02:00 |
lundi | 07:00–02:00 |
mardi | 07:00–02:00 |
Croquer.
Planter les dents dans une pomme, en sentir juste la saveur, le goût, la senteur, le jus. A peine, sans encore mastiquer, ingérer, digérer.
Croquer un corps.
Quelques lignes, à peine. Juste suggérer, frôler, sans en exténuer le sens.
Comme le désir, instant de pur inassouvissement qui n’a pas encore trouvé la réalisation. Sans forcément l’envie d’aller plus loin, sans exhaustivité, sans peut-être même y penser, séduction, appel à jouer.
« Alors que l’Art Moderne n’aime pas l’éclectisme (accusé parfois de dilettantisme) de l’artiste jouant de plusieurs pratiques, dans l’Art Contemporain, l’œuvre n’est pas réduite à l’objet (peinture, vidéo, performance, éléments de documentation sur l’œuvre, écrits divers). C’est la déclinaison d’un concept abstrait qui constitue l’œuvre véritable. Il y a une redéfinition de l’art et de l’artiste, où celui-ci n’est pas confiné dans une seule pratique mais met en jeu plusieurs techniques qui trouvent leur cohérence par un discours les unifiant.]
Mon travail ne joue pas sur le sensationnel ou le scandale que l’on est autorisé à attendre selon le paradigme de l’Art Contemporain (Cf. Nathalie Heinich), il se présente comme une résistance à un art qui a coupé les amarres avec le public, dans sa frénésie à n’être plus que la fuite en avant d’une réflexion sur l’art qui perd de vue ce qu’il y a de profondément humain.
Ma peinture, mes vidéos, performances, romans, ont pour concept commun une interrogation sur l’être et le devenir, sans discours invasif qui tende à se substituer à l’œuvre, dans ce qu’Umberto Eco nomme une œuvre ouverte[1]. »[2]
Cette série de dessins érotiques, insolite en regard du gros de ma production, a été le fruit de la pure liberté et fantaisie, du hasard de l’existence, qui ne s’embarrassent pas des pseudo-devoirs où le marché de l’art incite dictatorialement à une cohérence de moyens pour que le collectionneur s’y retrouve.
Ces croquis à l‘encre de chine ont été réalisés d’après photos plus ou moins pornographiques prélevées sur internet, que le travail de l’ellipse restitue à l’érotisme.
On m’a - je me suis - demandé pourquoi cet érotisme uniquement féminin, pourquoi uniquement des corps de femmes face à mon désir hétérosexuel… comme si cette série n’était destinée qu’au désir masculin. Mais non.
Sans doute y a-t-il là, davantage que le désir de l’autre, quelque chose de l’ordre de la parade amoureuse qui y préside, posture intensément féminine au moment de la pariade humaine.
[1] (Opera aperta, 1962 ) Où l’ambigüité et la pluralité des signifiés est une fin explicite : « … l’œuvre peut être interprétée de différentes façons sans que son irréductible singularité en soit altérée ».)
[2] In Corine Sylvia Congiu, Démarche, Écrits 2017.
Croquer* !
*("Croquer," in French, is the same verb for "to eat" and "to sketch.")
Sinking our teeth into an apple, just noting the taste, the flavor, the fragrance, the juices. Barely, without having yet chewed, ingested, digested...
« Croquer » a body!
Scarcely any lines, just a suggestion and an allusion, without exhausting its meaning.
Like desire, moment of pure unsatisfaction that has not yet found fulfillment. Without necessarily the desire to go further, without exhaustiveness, without perhaps even thinking, seduction, call to play.
One opposes Figure and Abstraction, yet the period of formalism proves that the figures can also be abstract, each artist making his specialty the declination of a single figure (Barnett Newman, Albers, Pollock, Buren, BMPT, Fontana…) or a single color (Soulages, Ryman, Klein…).
The word, "figure," supposes two terms: what is figurative and what appears. As such, "figure" contains a symbolic meaning that formalist painting generally refuses.
To call them figures is, therefore, to reload them with a symbolic meaning and to implicate them as a vocabulary of signs (in a tradition that goes back to Kandinsky and, through him, to Goethe's Traité des couleurs).
My painting, my videos, performances, novels, have as their common concept an interrogation on being and becoming, without manifest, in what Umberto Eco names an "open work". (opera aperta, 1962 THE OPEN WORK)
Modern art doesn't appreciate artists' eclecticism, that is their using different practices, often accusing such artists of dilettantism.
Contemporary art, however, isn't reduced to just the object (painting, video, performance, documentary elements about the work of art, writings, etc.).
It's the declination of an abstract concept that constitutes the true work. There is a redefinition of art and the artist: the artist is no longer confined To one practice, allowing them to explore many techniques which find their coherence in a unifying discourse.
My work doesn't play on the sensational or scandalous, which one expects according to The Paradigm of Contemporary Art (Ct. Natalie Heinich).
It is presented as a resistance to an art which has cut all ties with the audience. In all its frenzy, contemporary art claws ahead and loses sight of what is profoundly human.
This series of erotic drawings, unusual compared to the bulk of my work, was the fruit of pure freedom, fantasy, and the chance of existence. These works do not bother with the pseudo-duties dictated by the art market, which encourage a coherence of means so that the collector understands.
These sketches in Indian ink were made from more or less pornographic photos taken from the internet: the ellipsis of details restores eroticism.
One asked, and I wondered:"why only female eroticism ?" "Why only women's bodies given my heterosexual orientation...?" -as if this series was intended only for male desires. But no.
Perhaps there is more there: more than the desire of the other, something in the order of an amorous parade that governs it – an intensely feminine stance at the moment of human pairing (mating).